Catherine Petiteau

C’est avec une profonde émotion que j’ai appris le décès de Catherine.
Avec sa disparition, c’est une page de l’histoire de la Tourt’ qui se tourne, celle de l’institution où elle a commencé puis fait sa carrière. Elle y a transmis avec attention et délicatesse son amour pour les lettres classiques au point d’en être la figure représentative, reconnue et appréciée. Avec elle, le latin est resté bel et bien vivant pour nombre de ses élèves. Au cours de nos années de travail en commun, j’ai apprécié sa personnalité discrète et tellement attachante.

Dans ce moment très douloureux, permettez-moi de vous adresser mes plus sincères condoléances, tout particulièrement à Françoise, sa sœur.
Avec toute ma sympathie attristée, bien amicalement.

Françoise, Philippe et les enfants,
Je vous accompagne dans votre douleur, celle-ci est semblable à ma vie !!
Quelques mots me sont venus à la cérémonie, ceux que je n'ai pus vous transmettre en ce jour funeste :
" Relevez vous, tout ce passera bien "
Du temps il en faudra, de la patience il faudra la cultiver, des épaules, vous savez, vous en avez, les miennes sont disponibles !!
Courage...

Il y a des professeurs qui marque une scolarité par leur passion et leur gentillesse.
Mme. Petiteau a fait partie, pour moi, de ces enseignants qui m’ont permis de grandir et de nourrir ma curiosité au cours de mes trois années de lycée. Je suis reconnaissant d’avoir pu la rencontrer et d’avoir pu partager ces moments d’échanges.
Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve.
Titouan CHARRIER

Bonjour,
C'est avec une profonde tristesse que j'ai appris le décès de Mme Petiteau, qui fut ma professeure de latin. Elle m'a fait aimer cette matière, cette langue. À travers la découverte des grands philosophes de l'Antiquité, j'ai appris de véritables leçons de vie qui me servent encore aujourd'hui. Son enseignement continuera à m'aider tout au long de ma vie.
Je me souviens d'une personne discrète, patiente et passionnée par son enseignement.
J'adresse toutes les condoléances à sa famille.

Madame Petiteau savait faire du latin une langue vivante, peuplée de "génies choisis" - écrivains, poètes, philosophes - qu'elle convoquait en classe non par obligation du programme, mais parce que ces auteurs avaient des conseils de vie à délivrer aux adolescents que nous étions, et aux adultes que nous sommes devenus.
Avec une infinie patience et gentillesse, elle se faisait leur interprète et ne refusait jamais les nombreuses discussions qui en découlaient. Les élèves du lycée Notre-Dame ont eu beaucoup de chance de l'avoir comme professeure. Pour beaucoup d'entre nous, son enseignement vit toujours.
Paul Maria
Elève de Madame Petiteau (1998-2001)

- - - -

"Souvenons-nous donc à chaque instant que nous et tous ceux que nous aimons, sommes mortels. Je devais me dire : « Mon frère Sérénus est plus jeune que moi : mais que fait cela ? Il devrait mourir après moi, comme il peut mourir avant. Je n'y songeai point, je n'étais pas prêt ; et tout d'un coup la Fortune m'a frappé. Maintenant je me répète que tout est mortel, et que la mort n'a point de règle fixe. Dès aujourd'hui peut arriver ce qui peut arriver un jour quelconque. Pensons donc, cher Lucilius, que nous serons bientôt nous-mêmes où nous sommes si fâchés qu'il soit. Et peut-être, si, comme l'ont publié les sages, il est un lieu qui reçoive nos âmes, l'ami que nous croyons perdu n'a fait que nous devancer. "

Sénèque, Lettres à Lucillius (Lettre LXIII)

Catherine fut, pendant 25 ans, notre proche voisine à Piriac, agréable, discrète, fort aimable. Que de conversations , sur le muret devant nos maisons , autant de bons souvenirs.
Attristés par sa disparition, nous partageons la peine de sa famille et vous assurons de toute notre sympathie